jeudi 19 décembre 2019

Gaston Naessens, Heros international

 « Gaston Naessens est né en 1924 dans une famille bourgeoise du Nord de la France. Alors qu’il étudie la physique, la chimie et la biologie à l’Université de Lille, éclate la seconde Guerre Mondiale. Gaston Naessens est évacué vers le sud de la France. En juin 1945, il est diplômé de l’Union Scientifique. C’est une structure créée pendant la guerre par des professeurs de Lille réfugiés à Nice. A la fin des années quarante, il applique son esprit inventif à trouver le moyen d’agir directement sur les cellules cancéreuses. En fait, il cherche à influer sur les processus permettant la prolifération des tumeurs. En 1949, Gaston Naessens parvient à mettre au point un médicament dont l’objectif est d’enrayer l’aspect « fermentation » des tumeurs cancéreuses. Ce produit transformait la l écithine des tissus en lysocithine. Fabriqué par un laboratoire suisse, ce médicament fut vendu par les pharmaciens, en France et en Suisse, de 1950 à 1960.

Mais Naessens, dont rien n’arrête la créativité, a mis au point un nouveau microscope grâce auquel il établit lui-même des diagnostics de cancer. Après quoi il prescrit son produit alors appelé le GN-24, lequel se révèle extrêmement efficace sur les sarcomes, des cancers qui se déclarent dans les tissus conjonctifs. C’en est trop pour les autorités médicales, qui considèrent le cancer comme leur « chasse gardée ». (Gaston Naessens est diplômé de biologie, non de médecine, NDLR). Elles passent à l’attaque du trop talentueux franc-tireur.
Menacé des foudres de la justice pour exercice illégal de la médecine, Naessens suspend ses traitements aux malades. Ceux-ci l’attaquent à leur tour pour non-assistance à personne en danger. Gaston Naessens est pris entre le marteau et l’enclume. Il tombe deux fois sous le coup de la loi : une première fois parce qu’il soignait des malades sans avoir le diplôme de docteur en médecine, délit prévu par l’article 372 du Code de la Santé ; une seconde fois parce qu’il a refusé de soigner ces mêmes malades qui sont en danger de mort, délit poursuivi par l’article 63 du Code pénal…
En juin 1956, perquisition chez Naessens et saisie des ampoules de son remède. Mais l’Inspecteur de la Santé publique lui en laisse une quantité suffisante pour ses patients en cours de traitement. Le 15 mars 1957, seconde perquisition et, le 28 mars, on pose les scellés sur son matériel et sur la porte de son laboratoire. Il ne peut plus soigner ses malades. Tout cela parce qu’une de ses patientes, qu’il avait soignée en 1953, avait eu la malencontreuse idée d’aller voir un médecin et de lui parler de Naessens. Ce dernier raconte : « Entre-temps, le médecin qui m’avait dénoncé avait continué à bourrer de morphine la malade qui avait eu le tort de ne pas s’en tenir au verdict fatal qu’il avait émis, et d’essayer de guérir hors des règles officielles. La malheureuse a eu ainsi 4308 ampoules de morphine. (…) Elle a tenu un an et dou ze jours avant de succomber à cette intoxication massive. Pourtant, ce n’est pas son médecin qui a été poursuivi et que l’on a empêché d’exercer ; c’est moi... »
Naessens habite alors à Chelles (Seine-et-Marne), où les malades abandonnés viennent le supplier de les traiter. Il est contraint de les renvoyer. Ceux-ci alertent le ministre de la Justice. Quinze jours plus tard, n’ayant pas de réponse, ils organisent une manifestation et distribuent des tracts ainsi libellés : « Vous qui êtes abandonnés par ceux qui ont le monopole de la médecine officielle, vous qu’un juge d’instruction sans pitié empêche de recevoir des soins indispensables, venez manifester votre volonté de vivre, le mardi 16 avril 1957, devant le ministère de la Justice, 13, place Vendôme. »
Au jour dit, la police disperse les manifestants… (…)
Au début des années cinquante, Gaston Naessens était déjà persuadé de l’existence de micro-organismes qu’il ne pouvait pas apercevoir au moyen des microscopes classiques. Soucieux de confirmer son intuition, il se lance lui-même dans la mise au point d’un microscope très spécial, avec le concours d’artisans opticiens de Leitz, en Allemagne. Par la suite, il perfectionnera encore l’appareil grâce à des procédés électro-magnétiques. Cette performance fera l’étonnement des professionnels de l’optique et témoigne à elle seule du génie de ce chercheur polyvalent. (…)
En 1952, son microscope inégalable lui a donc permis d’observer des corpuscules différents des virus et des bactéries, que personne n’avait pu voir avant lui. Il leur donne le nom de somatides. (…)
Poursuivant méthodiquement ses recherches, il multiplie les expériences et il s’aperçoit, en 1959, qu’en injectant à des chevaux des cultures de somatides de cancéreux, il suscite chez les animaux une forte réaction immunitaire. Et il obtient chez des souris un effet anti-cancéreux en leur injectant une gamma-globuline qu’il extrait du sang des chevaux traités. Il vient de découvrir l’Anablast, qui va le rendre célèbre dans le monde entier.
Naessens obtient en 1961 un brevet pour l’Anablast, et dépose à l’Académie des sciences de Paris, le 3 juillet 1963, une publication scientifique portant le numéro 14405. De nombreux médecins français, consciencieux et honnêtes, se désespérant de ne pouvoir guérir certains cas de cancer, se décident à prescrire l’Anablast à quelques-uns de leurs patients. Ils obtiennent le plus souvent d’excellents résultats et l’intérêt pour le produit de Naessens se développe rapidement, jusqu’au jour où un journal britannique, en janvier 1964, annonce qu’un chercheur français a mis au point un traitement anti-cancéreux qui fait merveille. La nouvelle, aussitôt reprise par de nombreux médias, fait le tour du monde en quelques jours. Gaston Naessens est à l’époque installé en Corse, et l’île voit débarquer quelque dix mille personnes impatientes de recevoir le médicament-miracle. Alors commence vraiment « l’affaire Naessens ».
Affolé, le gouvernement français expédie en Corse 350 gendarmes pour « rétablir l’ordre ». Les autorités contraignent Naessens à déclarer publiquement qu’il ne lui est plus possible de fabriquer l’Anablast. Le chercheur ne résiste pas à l’injonction (…) et rentre aussitôt à Paris, en espérant que ce tintamarre va obliger les officiels de la médecine à reconnaître la valeur de l’Anablast, car son médicament et lui-même font alors les gros titres de toute la presse.
C’est le professeur Denoix, directeur de l’Institut de cancérologie Gustave Roussy de Paris, qui examine des échantillons de l’Anablast. Quelques jours après les avoir reçus, il déclare que le produit n’a aucune valeur. Et il ajoute que les somatides de Naessens ne sont que des « figures myéliniques » connues, des artéfacts de coloration des frottis sanguins. Naessens est sidéré. Il affirme qu’il est impossible de démontrer quoi que ce soit sur la valeur de l’Anablast en un si court laps de temps et en conclut, que le Professeur Denoix, grand patron de la cancérologie, a émis son opinion sans procéder à la moindre étude scientifique sérieuse. Mais le procureur de la République décide que Gaston Naessens sera traduit en justice au motif de pratique illégale de la médecine. L’instruction va durer tr ois mois, durant lesquels, on s’efforce de rassembler les preuves de la « culpabilité » de Naessens.
Or en 1964, un citoyen canadien du nom de René Guynemer, dont le fils est gravement malade, écrit à Naessens pour lui demander de venir soigner son enfant. Et il arrange une rencontre entre Naessens et l’Ambassadeur du Canada à Paris. Guynemer et l’ambassadeur Jules Léger exhortent Naessens à quitter la France et à venir s’installer au Canada, où, lui assurent-ils, il pourra continuer ses recherches sans être inquiété. (…)
Cependant son entrée au Canada ne se fait pas dans la discrétion souhaitée, bien au contraire. Le tapage médiatique est énorme et tout le monde attend la guérison du petit Guynemer. Malheureusement l’enfant, atteint de leucémie, décède en juillet 1964, alors que Naessens se montrait très confiant dans sa guérison. Que s’est-il donc passé ?
L’enfant était hospitalisé à l’Hôpital Ste Justine. En juin 1964, le chercheur prépare son Anablast sous la surveillance du Dr Armand Frappier. Naessens confectionne 88 ampoules du médicament. Il en remet 50 pour analyse au Dr Frappier et 38 autres au Dr Royer, directeur de Ste Justine, lesquelles sont destinées au traitement du jeune patient. Les journaux annoncent que le petit Guynemer reçoit la première injection le 17 juin. Mais parallèlement, le collège des médecins déclare que l’Anablast n’a aucune valeur, tout en assurant que l’inoculation du produit sera poursuivie « pour des raisons humanitaires ». (…). Le 4 juillet, le petit Guynemer décède. L’opinion publique, tenue en haleine par la presse, attend des explications qui tardent à venir. Et pourquoi n’a-t-on pas autorisé Naessens à être présent lors des injections ? Mais, quelque temps plus tard, les 38 ampoules qui auraient dû servir à traiter l’enfant sont rendues à Naessens !  (…). Gaston Naessens affirme avoir identifié une substance émise par les tumeurs, substance qu’il nomme le « facteur cocancérigène K ». Il s’agirait d’une enzyme ayant pour fonction de paralyser les cellules T4, qui sont les « patronnes » de notre système immunitaire. Cette mise hors jeu des T4 étant obtenue, les tumeurs peuvent facilement tirer du corps tout l’azote qui leur est nécessaire sans être combattues par les globules blancs et les lymphocytes. Les cellules cancéreuses ayant en outre une forte attirance pour le camphre, Naessens utilise celui-ci comme porteur de l’azote destiné aux cellules cancéreuses. Dès lors, étant gavées d’azote par le 714-X, elles n’émettent plus le facteur cancérigène K qui paralysait le système immunitaire. Celui- redevient aussitôt opérationnel et l’effet obtenu serait très rapide et spectaculaire. Ce résultat a été notamment confirmé par un médecin belge, le Dr Florianne Piers, qui a pu témoigner de l’action thérapeutique majeure du médicament, puisque le 714-X a été bénéfique aux sept patients qu’elle soigne ainsi depuis six mois et qui ont tous retiré des effets salutaires des produits, sans le moindre effet secondaire.
Selon Gaston Naessens, grâce à son médicament, le pourcentage de rémissions des cancers en phase terminale est de 25 %. Il passe à 50 % pour les cancers avancés, et atteindrait 100 % pour les cancers primaires qui n’ont pas encore fait de métastases. On comprend qu’un vent de panique saisisse les industriels de la cancérologie traditionnelle à la seule idée que de telles statistiques puissent se vérifier. Leurs florissantes entreprises sombreraient dans un maelström boursier si jamais le médicament Naessens était agréé. Sans parler des carrières de « grands professeurs » qui passeraient tout d’un coup à la trappe.
Mais Gaston Naessens, probablement traumatisé par les avanies qu’on lui a fait subir, devient méfiant et se défie désormais des propositions les mieux intentionnées :
Le 29 juillet 1987, le docteur Francesco Bellini, qui préside et dirige le célèbre Institut de recherche de IAF-Biochem, vient à Rock-Forest pour rencontre Gaston Naessens et visiter son laboratoire.
L’avocat de l’Institut, Maître Lawrence Wilson, l’accompagne et les deux hommes sont si intéressés par les travaux et les résultats de Naessens que celui-ci reçoit, le 13 octobre suivant, un projet de contrat lui offrant de céder à IAF-Biochem l’exclusivité de la commercialisation du produit pendant dix années, dès que le 714-X sera clairement identifié. Mais Naessens prend peur. Ne risque-t-il pas d’être écarté des recherches et de n’avoir plus son mot à dire ? Finalement, il refuse le contrat. (…)
Le docteur Ralph W Moss, expert en cancérologie, et conseiller en approches non conventionnelles contre le cancer auprès de plusieurs organismes, notamment les National Institute of Health des Etats-Unis, a rendu visite à Gaston Naessens dans son laboratoire en 1994 et il a étudié ses travaux pendant plus de trois mois. Il sortit si impressionné de ce studieux séjour qu’il n’hésita pas à déclarer : « La portée que pourrait avoir l’orthobiologie somatidienne sur la médecine est presque inimaginable ; c’est réellement une science qui pourrait bouleverser nos paradigmes actuels. Si les théories de Naessens s’avèrent fondées, les biologistes, ne vont pas devoir réécrire leurs manuels, ils devront les jeter à la poubelle ». (…)
En 1999, une collaboratrice de Gaston Naessens, le docteur Diane Van Alstyne, a soumis, sous couvert d’anonymat, le 714-X à un essai avec placebo au Dana Faber Cancer Research Institute de Boston. Les résultats indiquaient très clairement que le 714-X contribue au processus d’élimination des cellules cancéreuses et qu’il accentue la réponse immunitaire. Mais ces résultats étonnants mirent évidemment la puce à l’oreille des expérimentateurs qui cherchèrent à s’informer sur l’origine de ce produit révolutionnaire. Et lorsqu’ils s’aperçurent qu’il s’agissait du 714-X, l’Institut refusa de remettre les résultats à Gaston Naessens. (…)
Naessens fut contraint de poursuivre l’Institut pour pouvoir enfin obtenir les résultats des tests. Au reste Naessens ne se faisait pas trop de soucis pour l’avenir de son médicament, car tout un réseau de thérapeutes alternatifs s’était peu à peu constitué et diffusait tranquillement le 714-X par le bouche à oreille (…). C’est ainsi, qu’au Québec seulement, près de 2000 personnes atteintes de maladies dégénératives, notamment cancer et sida, auraient bénéficié clandestinement de ce traitement qu’il est possible de se procurer depuis 1977. Le traitement de base fonctionne par cycles de 21 jours, et coûte 100 $. Une utilisation de six à huit cycles est recommandée, ou bien l’on arrête dès que les examens montrent que la maladie a disparu. Le traitement terminé, il est conseillé de prendre le 714-X deux fois par an, à titre préventif ou d’entretien. Le médicament est normalement administré par une injection dans la région des ganglions lymphatiques de l’aine. Elle peut être administrée par un professionnel de santé ou par la personne elle-même. Il existe des documents et des vidéos qui expliquent la procédure à suivre. Il est possible, dans certains cas particuliers, de se servir d’un nébuliseur pour inhaler le produit.
Les témoignages de personnes qui disent avoir été guéries par lui du cancer ou du sida abondent. Le 714-X contribuerait à améliorer la santé des personnes de tous âges atteintes de maladies comme le cancer, la fibromyalgie, la sclérose en plaques, le syndrome de la fatigue chronique, le lupus, l’arthrite, le rhumatisme inflammatoire, le sida. Il serait également efficace contre les complications postvaccinales, les infections virales ainsi que pour favoriser les convalescences postchirurgicales. On recommande également de prendre le 714-X avant de subir une chirurgie ou une chimiothérapie pour préparer l’organisme à une bonne défense immunitaire.
Gaston Naessens déclare que huit thérapeutes au Québec fournissent le 714-X à leurs patients. Quant à lui, depuis les accusations de 1984, il se limite à déterminer la gravité de l’état des patients par l’observation microscopique de leur sang. Mais les intéressés sont contraints pour cela de se rendre chez Naessens, car il déclare qu’il est impossible d’obtenir un diagnostic fiable plus de 20 minutes après la prise de sang.
Cependant le 714-X franchit allègrement les frontières canadiennes et il est utilisé en France, en Autriche, en Russie, au Japon, en Belgique, en Suisse et, bien sûr, aux Etats-Unis. Dans ce dernier pays, on assure même qu’une association de sidéens de la région de Los Angeles l’expérimente sur une grande échelle. On cite le cas de Bernard Baril : atteint au palais par un sarcome de Kaposi, il le vit disparaître en quelques semaines, après avoir bénéficié du traitement de Naessens. Touché par le sida, il a vu son état s’améliorer spectaculairement grâce au 714-X. (…)
Deux chercheurs canadiens, les docteurs John Bienenstock et Daniel Perey, professeurs à l’Université de MacMaster, qui ont travaillé plusieurs mois auprès de Gaston Naessens, écrivaient : « Nous avons vérifié dans nos laboratoires, avec une assistance scientifique raisonnable, les prétentions de M. Naessens selon lesquelles on peut isoler dans le sang de sujets en santé, humains ou animaux, des micro-organismes qui peuvent croître par la suite dans un milieu artificiel. Ces micro-organismes possèdent des propriétés très inhabituelles, comme la résistance à l’ébullition et à la lumière ultra-violette. Ces trois procédés sont utilisés couramment en recherche et dans l’industrie pour stériliser les fluides, cependant en dépit de ces traitements, mes micro-organisme s que nous pouvons maintenant isoler continuent de croître et prennent plusieurs formes au cours d’un cycle en plusieurs phases. Autant que nous puissions en être sûrs, ces micro-organismes ne sont pas le résultat de contamination. »
En 1989, après un procès gagné par Gaston Naessens, un groupe de patients a exigé de Santé Canada, qu’il permette la distribution du produit, bien que celui-ci n’ait toujours pas reçu l’agrément des autorités canadiennes. Depuis 1990, Santé Canada, dans le cadre de son programme d’accès spécial, autorise les médecins à prescrire le 714-X à des patients atteints d’une affection grave ou potentiellement mortelle, si les traitements classiques se sont avérés inefficaces. C’est ainsi qu’entre 1990 et 2002, 1632 médecins ont reçu 18 224 autorisations de prescription au profit de 3739 patients.
On n’imagine pas que cela puisse se passer en France et il faut saluer la relative liberté médicale du Canada. S’il est vrai que l’on rencontre dans tous les pays la dictature larvée des mandarins de la médecine, force est de constater qu’elle n’est nulle part plus puissante ni plus intolérante qu’au pays des droits de l’homme. En matière de liberté thérapeutique, on est en droit de dire que la France, c’est l’enfer, l’Amérique du Nord, le purgatoire. Un bactériologiste américain du nom de Walter Clifford ayant travaillé durant plusieurs années pour l’armée des Etats-Unis résumait ainsi la situation : « si vous ne vous en tenez pas à la ligne officielle, les bonzes de la médecine ne veulent même plus savoir ce que vous avez découvert, peu importe ce que c’est. » Lorsqu’un chercheur indépendant fait une découverte, les officiels s’empressent de la discréditer tout en refusant de l’expérimenter. Un journaliste qui demandait au docteur Augustin Roy si le corps médical avait évalué le médicament de Naessens s’entendit répondre : « Ce n’est pas notre travail.» Quant au Dr Richard Morisette, microbiologiste de l’Hôtel-Dieu de Montréal, qui faisait son internat à l’hôpital Ste Justine en juillet 1964 durant l’agonie du petit Guynemer, il eut une réponse plus sidérante encore. A Christian Lamontagne,  qui lui demandait s’il serait prêt à faire les tests qu’il prétendait réclamer, le Dr Morisette déclara superbement qu’il « avait d’autres choses plus importantes à faire que de s’occuper de Monsieur Naessens. » Or, personne ne lui demandait de s’occuper de Naessens, mais de se soucier de ses malades. Toutefois, cette idée ne semblait pas l’avoir effleuré.
Je voudrais ici attirer l’attention sur un effet particulièrement pervers de cet ostracisme dont sont victimes les scientifiques indépendants. Aujourd’hui,  le public cultivé sait à quoi s’en tenir et fait de moins en moins confiance au corps médical. Parallèlement, il s’intéresse à toutes les médecines alternatives que les officiels méprisent ou condamnent et prête volontiers l’oreille à toutes les rumeurs de succès thérapeutiques non conventionnels qui se colportent. Aussi est-il aisé à un charlatan de profiter de ce préjugé favorable pour avantager leurs affaires. Et à force de jeter l’opprobre sans discernement sur tous ceux qui affirment pouvoir guérir, ce sont les mandarins qui se rendent eux-mêmes complices des charlatans et qui encouragent leur prolifération.
Gaston Naessens aimait son pays et c’est en France qu’il eût souhaité être reconnu. Mais après avoir été condamné à verser 300 000 francs d’amende et 600 000 francs de dommages et intérêts  à l’ordre des médecins (il s’agit de francs des années cinquante) par un tribunal prétendant rendre des services au nom du peuple français, lequel n’en pouvait mais, ce grand chercheur dut se résoudre à se tourner vers d’autres cieux.
Aujourd’hui, c’est au Québec, terre française malgré tout, que Gaston Naessens poursuit son œuvre passionnante. Souhaitons-lui longue vie et bonne justice. »
L’Institut pour la Protection de la Santé Naturelle remercie Pierre Lance et les éditions Guy Trédaniel de leur aimable autorisation de publier cette adaptation du chapitre 3 du second tome de « Savants Maudits, chercheurs exclus » (deuxième édition, 2010). Pour des affaires similaires ou plus spectaculaires encore :
source: Institut pour la protection de la santé naturelle

jeudi 5 décembre 2019

Pour les Français, les enfants rendent la vie plus belle (et que disent les congolais?)


On fait des enfants parce que cela rend la vie de tous les jours «plus belle, plus joyeuse», que cela fait «perdurer la famille» et qu'un enfant donne de l'amour et «permet d'être moins seul quand on ...


Parmi les personnes interrogées, 91 % ont des enfants, souhaitent ou auraient souhaité en avoir, et 9 % n'en ont pas et ne souhaitent pas en avoir. ASSOCIATED PRESS
On fait des enfants parce que cela rend la vie de tous les jours «plus belle, plus joyeuse», que cela fait «perdurer la famille» et qu'un enfant donne de l'amour et «permet d'être moins seul quand on vieillit», selon un sondage.
Philosophie magazine publie dans son numéro de mars un sondage réalisé par la Sofres (1 000 personnes interrogées en face à face du 2 au 5 janvier, choisies par la méthode des quotas), sur le thème : «Pourquoi fait-on des enfants ?». 91 % des personnes interrogées ont des enfants, souhaitent ou auraient souhaité en avoir, et 9 % n'en ont pas et ne souhaitent pas en avoir.
Parmi ceux qui en ont ou souhaiteraient en avoir, une majorité (60 %) justifient ce choix par le fait qu'«un enfant rend la vie de tous les jours plus belle, plus joyeuse».
47 % pensent que cela permet «de faire perdurer sa famille», 33 % qu'«un enfant donne de l'amour et permet d'être moins seul quand on vieillit».
À un moindre degré, faire des enfants «c'est faire cadeau de la vie à quelqu'un» (26 %), cela «rend plus solide la relation de couple» (22 %) et aide à «devenir adulte» (22 %). 6 % reconnaissent avoir eu un enfant sans raison particulière, ou par accident.
Les réponses, remarque Philosophie magazine, varient peu en fonction du sexe, de la situation professionnelle, du niveau de diplôme, du statut marital ou des pratiques religieuses. Avec cependant des nuances : par exemple les couples non mariés donnent «une prime au plaisir», avec une plus forte majorité (68 %) estimant qu'un enfant rend la vie plus gaie. Les couples mariés se situent plus fréquemment dans la sphère du devoir, avec davantage de réponses (55 %) en faveur de l'argument «faire perdurer la famille».
 source: le figaro

mercredi 27 novembre 2019

L'administration Trump approuve le renforcement des contrôles incluant les comptes de réseaux sociaux Pour l'obtention de visa américain


Parmi les derniers projets en date initiés par le gouvernement Trump, on peut citer sa tentative d’instaurer une interdiction de voyager temporaire pour les personnes originaires de sept pays (Yémen, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Syrie et Irak) ou encore son ambition, plus récente, d’interdire l’embarquement des laptops à bord de la cabine des avions qui sillonnent sur le territoire américain.




L’administration Trump a sorti un nouveau questionnaire pour les demandeurs de visa qui souhaitent se rendre aux États-Unis. Ce questionnaire fait partie d’un ensemble de mesures visant à renforcer les contrôles des personnes qui souhaitent se rendre aux États-Unis.

Le nouveau questionnaire exige de chaque demandeur de visa de fournir les identifiants des comptes qu’il ou elle a utilisés durant les cinq dernières années pour accéder aux réseaux sociaux ainsi que la biographie de ses quinze dernières années de vie. Toutefois, il est précisé dans le formulaire que les informations fournies ne peuvent en aucun cas retarder ou empêcher le traitement d’une demande de visa individuel.

Ce nouveau questionnaire a été approuvé le 23 mai 2017 par le Bureau de la Gestion et du Budget. Et ce, malgré les critiques formulées à son encontre par divers responsables de l’éducation et des groupes universitaires pendant sa période de consultation publique. Ces derniers lui reprochaient d’être excessivement contraignant pour le demandeur, d’alourdir les démarches administratives et de favoriser le découragement des étudiants et des scientifiques qui veulent venir aux États-Unis.

Les défenseurs et les avocats de l’immigration estiment que ces questions sont susceptibles de porter préjudice à des candidats innocents qui pourraient simplement avoir du mal à se souvenir, dans le détail, de tout ce qu’ils ont pu faire 15 ans auparavant ou qui pourraient avoir commis des erreurs par le passé sans incidence sur leur intégrité actuelle.

Les nouvelles procédures instaurées autorisent aussi les consulats qui le jugent nécessaire, à demander tous les anciens passeports, les adresses de messagerie, les numéros de téléphone et les identifiants des comptes utilisés sur les réseaux sociaux pendant les cinq dernières années, ainsi que la biographie des quinze dernières années de vie du demandeur, incluant son historique d’adresses, d’emplois et de voyages.

« Les États-Unis ont l’un des processus de demande de visa les plus stricts au monde », a déclaré Babak Yousefzadeh, un avocat basé à San Francisco et président de l’Ordre du barreau de l’Iran. Par ailleurs, il estime que ces nouvelles mesures (le questionnaire) accordent un « pouvoir arbitraire » aux consulats lors des procédures de traitement des demandes de visa, alors qu’il n’y a aucun moyen de contrôler les éléments qui influent sur leurs décisions.

Les services compétents pourront demander des informations supplémentaires lorsqu’ils estimeront « que ces informations sont nécessaires pour confirmer une identité ou pour mener des enquêtes plus rigoureuses liées à la sécurité nationale », a déclaré un responsable du département d’État.

Source : 
Reuters

Et vous ?
Qu'en pensez-vous ?


lundi 25 novembre 2019

As-tu une carte de visite?

Un outil de communication primordial 

Avoir une carte de visite professionnelle permet de faire la promotion de son entreprise. Vous n’avez pas intérêt à l’oublier lors d’un repas d’affaire, d’un dîner de gala, ou autres évènements professionnels. Ainsi, vous pourrez aller à l’assaut de nouveaux marchés en étant crédible.

Il est donc très important que figure sur votre carte de visite le lieu où se trouve l’entreprise afin que vos potentiels clients et partenaires puissent vous retrouver. Et évidemment, il doit être précisé l’activité de l’entreprise et le poste que vous occupez au sein de celle-ci pour donner une idée claire.



Quelles sont les bonnes raisons d'avoir une carte de visite ?


Pratiques pour le client, les cartes de visite constituent un investissement pour l'indépendant qui souhaite développer son réseau ou le commercial qui souhaite nouer des relations . Mais à l'heure où il est facile de contacter des personnes via un réseau social comme LinkedIn, la carte de visite a encore de nombreux avantages.
Laisser une trace physique
La carte de visite ne vient pas remplacer LinkedIn ou les carnets d'adresse des smartphones, il s'agit d'un outil complémentaire qui permet de laisser une trace physique lors d'une discussion ou d'un événement professionnel.

On garde généralement les cartes de visite plusieurs jours (voire plusieurs semaines) sur son bureau afin de rajouter ultérieurement les coordonnées du contact rencontré sur un outil CRM, une application de contact ou sur les réseaux sociaux.

Les cartes de visite permettent de sortir de l'immédiateté et de faire un tri à froid des personnes que vous avez rencontrées afin de ne pas charger votre base de données contact de personnes non pertinentes pour votre business.

Vous présenter et préciser votre fonction dans l'entreprise

La carte de visite permet d'éviter à vos contacts d'avoir à chercher des informations pertinentes sur Google ou LinkedIn pour mieux savoir qui vous êtes. En effet, si elle a été bien réalisée, elle contient toutes les informations importantes vous concernant .
Autre point important : elle permet d'éviter que la personne fasse une erreur au moment d'entrer vos coordonnées en se trompant dans l'adresse e-mail, le numéro de téléphone ou votre nom de famille.

Enfin, l'échange de cartes de visite fait partie des traditions de fin de réunion et il serait dommage que vous soyez le ou la seul(e) à ne pas en avoir. Les traditions ont la peau dure?

Ancrer votre marque dans l'esprit de vos contacts

Une carte de visite avec votre logo marquera davantage vos clients que vos simples coordonnées renseignées dans son téléphone. Vous personnifiez votre univers de marque et montrez par la même occasion que vous avez une véritable stratégie de communication .

La carte de visite permet aussi de transmettre vos valeurs : du papier recyclé si vous êtes attaché à l'écologie, une forme originale si vous êtes une personne créative, etc.

Donner l'image d'un professionnel proactif

Avoir des cartes de visite sur vous montre que vous êtes une personne prévoyante et que vous anticipez les besoins . À l'inverse, ne pas avoir de carte de visite montre que vous êtes venu sans objectif professionnel ou que vous ne souhaitez pas spécialement profiter de chaque occasion pour mettre en avant vos produits ou services, ce qui peut parfois se traduire par un manque de confiance en vos prestations.

Nouer des contacts? sans trop parler

Lors d'événements professionnels, il arrive parfois de croiser une personne intéressante qui s'apprête à partir ou n'a pas beaucoup de temps pour échanger avec vous. Lui laisser votre carte de visite lui permettra de vous recontacter plus tard et donc de prendre le temps de parler avec vous.

Disposer d'un outil de communication supplémentaire

Si vous disposez d'un stand sur un salon, vous pouvez laisser vos cartes de visite en libre-service pour que les gens gardent une trace de vous ou les agrafer à un support plus complet comme un flyer ou une pochette de présentation. La carte de visite permettra aux personnes intéressées par vos services d' avoir un lien direct avec votre entreprise plutôt que de passer par un standard téléphonique ou une adresse e-mail générique de type "contact@monentreprise.com". Vous êtes déjà dans la personnalisation de la relation .

Avoir un support pour prendre des notes
Il arrive souvent de se retrouver sans carnet ou papier pour noter des choses importantes. Laisser un espace vide au dos de vos cartes de visite permettra à vous ou vos interlocuteurs de noter quelques informations importantes relatives à vos échanges . Ces dernières pourront alors être exploitées lors du retour au travail.




Pour plus de renseignements, n’hésitez pas à nous contacter, notre service commercial est     à votre écoute :
0810624669

Nombreux modèles  de carte de visite pour hommes et pour femmes personnalisables , carte de visite pas chère à personnaliser, carte de visite de qualité professionnelle pas chère et rapide, carte de visite au meilleur format standard 


Gaston Naessens, Heros international

 « Gaston Naessens est né en 1924 dans une famille bourgeoise du Nord de la France. Alors qu’il étudie la physique, la chimie et la biolo...